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Au cours des années trente et quarante, l'art lyrique est dominé par une foule d'immenses artistes tels que Lorenz, Flagstad, Melchior, etc. mais face à ces grands noms on distingue de superbes seconds rôles que malheureusement, on a tendance à oublier. Au Metropolitan Opera de New York, certains artistes participeront parfois à plus de 1000 ou 2000 représentations. On ne peut pas oublier les Cehanovsky, D'Angelo, Paltrinieri qui, eux aussi, ont contribué de manière active à la vie lyrique de la première moitié du vingtième siècle. Ci-joint un index consacré à tous ces artistes avec les enregistrements qui conservent leurs voix.

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Certains mélomanes pensent que Birgit Nilsson et Astrid Varnay sont des artistes d'une génération différente. Il est visible que ce malentendu est essentiellement causé par le fait qu'Astrid Varnay débuta plusieurs années avant sa collègue et amie. Astrid Varnay a pendant la première partie de sa carrière été en avance sur Birgit Nilsson, puis peu à peu, cette dernière l'a rattrapée et dépassée.

Astrid Varnay est née à Stockholm le 25 avril 1918, soit presque un mois avant Birgit Nilsson qui est née le 17 mai 1918 à Västra Karup. Toutes deux sont donc suédoises et du même signe astrologique du taureau. Les deux artistes ont débuté leur carrière de la même manière : en effectuant un remplacement. Le 6 décembre 1941, quelques heures avant que l'armée japonaise attaque Pearl Harbor, Astrid Varnay débute au Metropolitan de New York dans le rôle de Sieglinde, remplaçant Lotte Lehmann au pied levé. Birgit Nilsson a débuté dans le rôle d'Agathe du Freischutz, le 9 octobre 1946, à Stockholm en remplacement de la cantatrice malade. On lui avait alors donné trois jours pour se préparer à cet évènement.

6 décembre 1941 - 9 octobre 1946 : Presque cinq années séparent ces deux dates. Astrid Varnay a largement profité de ce laps de temps pour prendre de l'avance sur Birgit Nilsson : Avant que ka Nilsson ne monte sur la scène pour chanter son premier rôle dans le Freischutz, Astrid Varnay  avait déjà chanté : 13 fois le rôle de Sieglinde de Die Walküre (6 décembre 1941), 2 fois le rôle de Brunnhilde de Die Walküre (12 décembre 1941), 15 fois Elsa von Brabant dans Lohengrin (9 janvier 1942), 11 fois Elisabeth dans Tannhäuser (23 janvier 1942), 4 fois le rôle de Telea dans The island God, oeuvre de Gian Carlo Menotti - un four complet (20 février 1942), 8 fois Gutrune dans Die Götterdämmerung (29 février 1944), 1 fois Kundry (29 mars 1944), 2 fois Isolde (3 février 1945), 1 fois Freia dans Rheingold (10 mars 1945) et 1 fois Ortrude le 15 mars 1945. Si la critique s'enthousiasme pour la Sieglinde d'Astrid Varnay, il n'en va pas de même pour sa Brunnhilde qui est accueillie assez froidement. Le principal reproche qui lui est fait est sa jeunesse et l'absence de volume pour un tel rôle. Elle a chanté également le rôle d'Isolde au cours de ses premières années, mais il s'agissait simplement de remplacer Helen Traubel.

A la différence de Birgit Nilsson qui a sagement conduit sa carrière avec beaucoup de discernement, Astrid Varnay semble plus impulsive et attaque des rôles très tôt malgré leur lourdeur. Cela la conduira à un vieillissement prématuré de la voix. Les deux cantatrices qui s'entendaient parfaitement ont eu des rôles en commun (Sieglinde, Brunnhilde, Elsa, Elisabeth, Isolde). En revanche, Varnay abandonnera Elektra au profit de Nilsson et se rabattra sur Klytemnestre. Les deux artistes ont également des rôles qu'elles ne se sont jamais partagé : Astrid Varnay chanta Ortrude, Kundry, Birgit Nilsson interpréta la princesse Turandot.

Je pense pouvoir affirmer que la voix de Varnay semblait plus chaleureuse, plus lumineuse, moins lisse, peut-être plus expressive que celle de Birgit Nilsson, mais elle était bien moins parfaite au niveau de la diction et de l'articulation.

Née trois semaines avant Birgit Nilsson, Astrid Varnay est décédée à Munich le 4 septembre 2006, neuf mois après Birgit Nilsson qui a disparu le 25 décembre 2005.

Dans la plupart des astrologies, on trouve le signe en se référant à la date et au mois de naissance. Certaines d'entre elles ont également besoin de l'année pour effectuer certains calculs. Malgré leurs nombreuses variantes, les astrologies se ressemblent et fournissent des renseignements parfois similaires.

Née le 17 mai, Birgit Nilsson était du signe du marché dans l'astrologie africaine. Ce signe est le symbole de l'échange et de la communication. La vie du marché est généralement prospère. D'une nature optimiste, ce natif parvient à surmonter les difficultés de l'existence, mais il a tendance à dramatiser les situations. Sa bienveillance naturelle le rend sympathique à tout le monde.

Née le 17 mai, Birgit Nilsson était du signe de la massue dans l'astrologie arabe. C'est une force qui impose le respect des autres. Solide et stable, elle éprouve parfois le besoin de tranquillité.

Née le 17 mai 1918 (8), Birgit Nilsson est du signe du lapin dans l'astrologie aztèque. Elle aime les plaisirs de la vie, déteste les conflits. Une personne toujours souriante et très travailleuse. Elle a aussi des angoisses et aime avoir le contrôle sur sa vie.

Le châtaignier de l'astrologie celtique ou gauloise représente la profondeur de réflexion, le sens des synthèses, le besoin d'introspection.

Dans l'astrologie chamanique ou amérindienne, le natif du 17 mai est un castor.  Ce sont des personnes très volontaires et travailleuses. D'une nature généreuse, il s'accroche fermement à ce qu'il possède et a peur de perdre ses acquis. Parfois, le castor manque d'ouverture et de tolérance et peut se rendre antipathique aux yeux de ceux qu'il n'apprécie pas.

Dans l'astrologie créole, la personne né un 17 mai est un sabot de Vénus.  Les natifs de ce signe misent tout leur bonheur sur la réussite professionnelle. Les proches de ce signe peuvent se sentir négligés à cause de ses longues et nombreuses absences. Son investissement au travail risque de créer des tensions au sein même de son couple. Il a du mal à connaître ses limites et doit déterminer où sont ses priorités. Le sabot de Vénus mène une vie aisée et récolte toujours ce qu'il sème.

Dans l'astrologie égyptienne, la date du 17 mai correspond au Dieu Anubis. Ce natif est souvent pessimiste. Des démons intérieurs le dévorent. Mais son courage et sa conscience l'aident à se libérer.

Dans l'astrologie hindoue, Vrishabha, le taureau, est un perfectionniste. Il aime le travail bien fait. L'échange et la communication sont très importants pour ce natif du 17 mai. Il déteste la solitude et éprouve le besoin de rencontrer du monde. Au premier abord, il est méfiant et ne fait pas confiance immédiatement aux autres.

Dans l'astrologie kabbaliste, la personne née le 17 mai est D'Aleph, la porte. Ce sont des personnes libres qui détestent perdre le contrôle de leur destinée. Ils aiment prendre des initiatives même parfois hasardeuses.

Enfin, pour conclure, le signe qui s'attache au 17 mai dans l'astrologie mongole est celui du glacier. Il est le signe le plus individualiste. Il aime ne compter que sur lui-même pour avancer. Le glacier n'aime pas l'échec. Quand il entreprend quelque chose, c'est pour la réussir. Son ambition est sans limite et force l'admiration. Il impressionne souvent son entourage. Parfois, la glace fond et le glacier révèle la personne qui est dissimulée derrière un masque.

A la lecture de ces quelques aspects de la personnalité de Birgit Nilsson, on comprend sans peine pourquoi elle fut l'incarnation parfaite de personnages tels que Turandot, Elektra ou Brunnhilde.

Birgit Nilsson et le cinéma ? Cela peut étonner, mais pourtant la future cantatrice a eu une très courte expérience dans le milieu du cinéma suédois de la guerre et de l'après-guerre. Elle joua dans quatre films et uniquement des rôles de figuration. De ce fait, son nom n' apparaît pas à l'écran. Elle n'était pas encore cantatrice lorsqu'elle tourna les trois premiers films. En revanche, le quatrième sortit sur les écrans alors qu'elle commençait à être connue dans le monde de l'opéra :

1) Släkten är bäst - Film de Ragnar Falck sorti en Suède le 26 février 1944. Principaux interprètes : Dagmar Ebbesen (Hulda Malmgren), Sigurd Wallen (Johan Ekberg), Eivor Landström (Anna Ekberg), Frank Sundström (Kurt Hansson), Emil Fjellström (coachman Johansson), John Botvid (Blom), Gunnel Broström (Evy Nilsson).. Birgit Nilsson jouait le rôle d'une étudiante (a student).

2) En dotter född - Film de Gösta Cederlund sorti en Suède le 6 mars 1944. Principaux interprètes : Barbro Kollberg (Inger Padius), Naima Wifstrand (Edit), Rune Carlsten (Padius), Margot Ryding (Mrs Padius), Claes Thelander (Holger Padius).. Dans ce film, Birgit Nilsson est standardiste (telephone operator).

3) Den glade skräddaren - Film de Gunnar Olsson sorti en Suède le 26 décembre 1945. Principaux interprètes : Edvard Persson (Sören Sörensen), Mim Persson (Boel Sörensen), Marianne Gyllenhammer (Anne-Marie).. Dans ce film, Birgit Nilsson interprète le rôle de la fille de Sören et de Boel.

4) Poker - Film de Gösta Bernhard sorti en Suède le 12 novembre 1951 (Ce jour-là, Birgit Nilsson chantait le rôle d'Elsa von Brabant à l'Opéra royal de Stockholm). Principaux interprètes : Stig Järrel (Mr Alkeryd), Kenne Fant (Sven Bergström), Ingrid Backlin (Mrs Elsa Bergström), Arne Källerud (Rövarn), Lars Ekborg (Pelle Axelsson).. Birgit Nilsson interprètait le rôle de l'épouse d'un joueur de poker (poker player's wife).

Visiblemlent, ces quatre films représentent l'unique incursion de Birgit Nilsson dans le milieu cinématographique suédois. Mais, en qualité de cantatrice, elle apparaît à diverses reprises dans les "soundtracks" de plusieurs films :

- Dans un film autrichien sorti le 12 décembre 1936, HANNERL UND IHRE LIEBHABER de Werner Hochbaum, Birgit Nilsson chante An die Musik de Schubert.

- Dans le thriller de Patrick Conrad, MASCARA (Pays-Bas) sorti le 7 mai 1987, on entend un extrait de SALOME de Richard Strauss interprété par Birgit Nilsson avec l'orchestre philharmonique de Vienne sous la direction de Georg Solti.

- Dans le thriller australien de Craig Lahiff, CODA, sorti le 1er août 1987, on peut entendre Birgit Nilsson dans ELEKTRA de Richard Strauss avec l'orchestre philharmonique de Vienne soius la directioin de Georg Solti.

- Dans CERRO TORRE (Le cri de la roche), film de Werner Herzog sorti en Italie le 13 septembre 1991, Birgit Nilsson chante un extrait de TRISTAN UND ISOLDE avec l'orchestre philharmonique de Vienne sous la direction de Hans Knappertsbusch.

- En 2004, dans le film d'animation italien de Il Nam Kim, TURANDOT, on entend de larges extraits de l'enregistrement réalisé à Rome en 1960 sous la direction de Leinsdorf avec Birgit Nilsson, Jussi Björling, Mario Sereni, Renata Tebaldi.

- Dans un téléfilm diffusé au Danemark le 29 novembre 2009, TORSDAG 24. NOVEMBER (THE KILLING), on entend dans la bande son un extrait de TRISTAN UND ISOLDE dirigé par Leopold Ludwig et chanté par Birgit Nilsson.

- Le 12 juin 2020, dans le film sorti sur internet, DA 5 BLOODS (Frères de sang) de Spike Lee, on peut entendre la chevauchée des Valkyries sous la direction de Georg Solti avec Birgit Nilsson, Berit Lindholm, Brigitte Fassbaender, Claudia Hellmann, Helen Watts, Helga Dernesch, Marilyn Tyler et Vera Schlosser.

- Enfin, le 28 octobre 2021, est sorti sur internet le film ARMY OF THIEVES de Matthias Schweighofer avec dans la bande son un extrait de la scène finale de SIEGFRIED avec Birgit Nilsson et Wolfgang Windgassen sous la direction de Georg Solti.

Mise à jour : 20230603 Pierre Marchais

C'est en 1948 que Birgit Nilsson prend possesion de son premier rôle straussien : il s'agit de la Maréchale de DER ROSENKAVALIER qu'elle chantera une trentaine de fois. L'année suivante, elle chante le rôle d'Ariane dans ARIADNE AUF NAXOS pour la radio suédoise. Il faut attendre l'année 1954 pour que Birgit Nilsson incorpore le rôle de Salomé à son répertoire. Elle interprétera ce personnage une soixantaine de fois. Bien qu'elle soit très applaudie dans ce rôle, elle va attendre onze années avant d'interpréter le rôle qui lui vaudra une gloire internationale avec l'Isolde et la Brunnhilde de Wagner : Elektra. Cette dernière dépassera les cent représentations. Voici une interview de Birgit Nilsson :

J"ai d'abord détesté le rôle d'Elektra quand j'ai commencé à le chanter, parce ce que je croyais qu'il allait casser ma voix. Tout le monde m'avait dit de ne pas commencer avec Elektra avant d'être sur la courbe descendante ! Finalement, je me suis décidée à apprendre le rôle parce que "Decca" a voulu faire un enregistrement avec moi et j'ai pensé que pour un disque on peut ménager sa voix et qu'on n'a pas besoin de chanter trop. Mais pour être capable de l'interpréter correctement j'ai d'abord voulu le faire sur scène à Stockholm. C'est alors que j'ai commencé à tant l'aimer. Je me suis aperçue que finalement Elektra n'est pas si difficile ni si dangereux pour les voix. Je crois que cette réputation vient du fait que beaucoup de chanteuses font l'erreur de le chanter "forte" tout le temps en forçant leur voix. Je crois qu'une grande partie de l'ouvrage est plus lyrique, il a des moments de musique merveilleuse. Bien sûr, il y a des passages dramatiques, très héroïques, mais aussi d'autres qui sont tellement touchants. Elektra demande à ma voix moins que Turandot. Peut-être mes trois premières Elektra n'ont-elles pas tenu compte de cela, mais je crois qu'elle n'est pas seulement un personnage héroïque et hystérique, c'est quelqu'un de perdu et de très émouvant quand elle retrouve son frère. Quand son père a été tué c'était presque une enfant, et elle a eu un choc terrible, elle n'a plus jamais été la même. Chrysothémis était plus jeune, elle a pu oublier, mais Elektra a seulement vécu pour une chose : la vengeance. Elle en est obsédée. Je ne crois pas qu'il y ait une grande affection entre les deux soeurs, ni de points communs, elles ont été séparées trop longtemps et élevées trop différemment. Chrysothémis dans le luxe et Elektra avec les chiens, avec une seule robe sale, les cheveux hirsutes. Si Chrysothémis aime sa soeur pourquoi n'apporte-t-elle pas à Elektra une nourriture correcte et des vêtements décents ? Or elle accepte la situation, elle est horrifiée par les projets d'Elektra parce qu'elle a peur. Quant à Clytemnestre, il ne faut pas oublier qu'elle a chassé son fils et essayé de le faire tuer. Il se peut qu'elle éprouve une sorte de sentimentalité, un besoin de s'épancher à l'approche de la mort, mais c'est un amour purement égoïste. Quand après un long moment, Elektra reconnait son frère, tout son besoin d'amour, tous ses complexes se réveillent, c'est un pauvre être humain, mais elle doit aller jusqu'au bout de sa vengeance. Après la mort d'Aegisth elle n'a plus aucune raison de vivre, ses forces l'abandonnent, elle n'a plus qu'à mourir.

Dix ans plus tard, en 1975, Birgit Nilsson stupéfie le monde artistique en ajoutant un dernier rôle à ce répertoire déjà étendu : A l'âge de cinquante-sept ans, elle chante pour la première fois à Stockholm le rôle de la teinturière, l'épouse de Barak de LA FEMME SANS OMBRE. C'est un nouveau départ... De nouveaux triomphes à Vienne, Munich, New York, Buenos Aires, San Francisco. Lorsqu'elle quittera la scène, Birgit Nilsson aura déjà à son actif une soixantaine de représentations de DIE FRAU OHNE SCHATTEN.

Les opéras de Richard Wagner ont représenté la plus grande partie de l'activité de Birgit Nilsson (plus de 42%). Après avoir fait ses débuts en 1946 dans le rôle d'Agathe du FREISCHUTZ de Weber, la Nilsson aborda le répertoire wagnérien l'année suivante (1947) en chantant à Stockholm les rôles de Woglinde dans DAS RHEINGOLD et de Venus dans TANNHAUSER.

En 1948, elle ajouta la Woglinde du CREPUSCULE DES DIEUX et Senta de DER FLIEGENDE HOLLANDER, personnage qu'elle avoua ne pas aimer lors d'une interview et qu'elle chanta une trentaine de fois. En 1949, c'est le tour de Sieglinde de DIE WALKURE, dont elle n'abusera pas non plus. La même année, elle apparaît dans sa première Brunnhilde dans SIEGFRIED. C'est ainsi que Birgit Nilsson participe à sa première Tétralogie, jouant un rôle dans chacune des parties : Woglinde (Rheingold / Götterdämmerung), Sieglinde (Die Walküre), Brunnhilde (Siegfried).

En 1951, elle entre dans la peau d'Elsa, personnage qui ne lui plaisait guère plus que Senta. Elle le chantera relativement peu. Mais, il lui sera pourtant bien utile puisque c'est dans LOHENGRIN que Birgit Nilsson participe pour la première fois en 1954 au légendaire Festival de Bayreuth. Six ans après avoir fait ses débuts dans TANNHAUSER avec Vénus, elle aborde en 1953 le rôle d'Elisabeth. Birgit Nilsson a chanté de temps en temps cet opéra en interprétant soit le rôle d'Elisabeth, soit celui de Venus, et parfois le double rôle comme elle l'a fait au disque sous la direction d'Otto Gerdes. 1953 s'achève avec la prise de ce rôle clé que fut Isolde. Vingt-trois ans plus tard, en 1976, Birgit Nilsson fêtera sa 200 ème Isolde à Vienne.

En 1954, Birgit Nilsson ajoute la Brunnhilde de GOTTERDAMMERUNG à son répertoire, puis l'année suivante, en 1955, elle deviendra Brunnhilde dans WALKURE, rôle tout aussi fondamental pour elle qu'Isolde et qu'elle interprètera plus de 150 fois. La boucle est bouclée et à partir de 1955, Birgit Nilsson va conquérir son statut de "plus grande soprano wagnérienne de son temps" en jouant à travers le monde ses rôles majeurs que sont Isolde et Brunnhilde. Elle n'a jamais abordé les personnages d'Eva et de Kundry.