1974
3 janvier 1974 : Tristan und Isolde. Opéra royal de Stockholm. Klobucar. Hoiseth. Hendrickx. Birgit Nilsson (Isolde). Saeden. Johansson. Meyer.
12 janvier 1974 : Tosca. Opéra royal de Stockholm. Klobucar. Birgit Nilsson (Floria Tosca). Blanc. Jupither.
21 janvier 1974 : Elektra. Staatsoper Vienne. Bohm. Varnay. Birgit Nilsson (Elektra). Rysanek. Windgassen. Waechter.
30 janvier 1974 : Tristan und Isolde. Metropolitan Opera de New York. Leinsdorf. Vickers. Birgit Nilsson (Isolde). Vilma. Dooley. Plishka. Lewis. ENREGISTREMENT LIVE.
4 février 1974 : Tristan und Isolde. Metropolitan Opera de New York. Leinsdorf. Thomas. Birgit Nilsson (Isolde). Vilma. Dooley. Plishka. Lewis.
8 février 1974 : Tristan und Isolde. Metropolitan Opera de New York. Leinsdorf. Thomas. Birgit Nilsson (Isolde). Dunn. Cassel. Plishka. Lewis.
14 février 1974 : Tristan und Isolde. Metropolitan Opera de New York. Leinsdorf. Thomas. Birgit Nilsson (Isolde). Dunn. Cassel. Plishka. Lewis.
8 mars 1974 : Die Gotterdammerung. Metropolitan Opera de New York. Kubelik. Birgit Nilsson (Brunnhilde). Thomas. Stewart. Rankin. Rundgren. Dunn. Rintzler. ENREGISTREMENT LIVE.
Review of Harold C. Schonberg in The New York Times
Kubelik Gives Wagner Poetic Coloration; Miss Nilsson Thrills in Immolation Scene
About a half dozen years after it started, the Metropolitan
Opera has finally brought its new "Ring" cycle to a close. Last night "Gotterdammerung" was staged, and it followed, more or less, the lines of the previous three operas of the Wagner cycle. It was based on Herbert von Karajan's version, with sets and projections by Gunther Schneider-Siemssen, staged by Wolfgang Weber, and with costumes by George Wakhevitch.
And Birgit Nilsson sang Brunnhilde.
The great soprano had injured herself earlier in the week during a rehearsal, falling and dislocating a shoulder. There was much speculation, of course, whether she could make it by Friday. She did, her right arm in a sling, covered by a cape. Nilsson the Indestructible sang magnificently. More of that anon.
The new production is, loosely, neo-Bayreuth. That means a prevailingly dark stage, a tilted turntable, and addles of symbolism. In this "Gotterdammerung," which anyway is the most "realistic" of the "Ring" operas, there was a more naturalistic approach than in the previous ones. There was no turntable in the hall of the Gibichungs to be accurate, elements of the turntable were on the side. The hall seemed carved from a cavern, lacking only stalactites.
Outside the hall it was all Stonehenge. Costumes were curious and may have left some members of the audience in a state of culture shock. For the final scene, for instance, Gunther's torchbearers were dressed in something out of Isis and Osiris, a long way from heroic hunting and fighting society of Wagner's world. On the stage, dominating the hall of the Gibichungs, was something
that looked vaguely bipedalian-a huge, bifurcated rocklike formation. More symbolism? Maybe. Or maybe not.
14 mars 1974 : Die Gotterdammerung. Metropolitan Opera de New York. Kubelik. Birgit Nilsson (Brunnhilde). Thomas. Stewart. Pracht. Rundgren. Dunn. Rintzler.
29 mars 1974 : Die Gotterdammerung. Metropolitan Opera de New York. Kubelik. Birgit Nilsson (Brunnhilde). Brilioth. Dooley. Rankin. Rundgren. Dunn. Rintzler.
1 mai 1974 : Die Walkure. Staatsoper Vienne. Stein. King. Birgit Nilsson (Brunnhilde). Ridderbusch. Adam. Jones. Ludwig. ENREGISTREMENT LIVE.
7 mai 1974 : Turandot. Staatsoper Vienne. Stein. Birgit Nilsson (Turandot). Equiluz. Franc. Cecchele. Ricciarelli.
30 mai 1974 : Elektra. Paris, Palais Garnier. Bohm. Birgit Nilsson (Elektra). Rysanek. Krause. Cassilly. Ludwig.
Karl Böhm, Birgit Nilsson, Christa Ludwig, Léonie Rysanek, Tom Krause, Richard Cassilly : M. Rolf Libermann a vraiment réuni pour Elektra une de ces distributions de festival, rivalisant avec celles des plus beaux disques, qu'il annonçait en arrivant à Paris.
La présence de Nilsson surtout restera inoubliable : le visage blanc dans la robe brune en guenilles, les traits burinés par quelque Rodin, le regard fixe des statues antiques, un hiératisme des attitudes secoué par des soubresauts intérieurs, par-dessus tout cette voix qui domine, survole, éclipse toutes les autres, et même l'orchestre, fascinante comme la lumière d'un soleil mythique, avec la plénitude invincible d'un arc tendu, à elle seule elle crée l'immensité tragique du drame.
Réduite à l'état de bête par l'esclavage et la haine, Electre n'est plus que la prêtresse de sa faim charnelle de la vengeance, de ce bain de sang réparateur qu'elle a voulu, préparé, engendré, au long de ces années de garde rituelle, sous les murs de Mycènes, pour racheter le meurtre de son père qui a détruit en elle tout autre avenir. En Nilsson vit, avec une incomparable noblesse, l'" hellénisme démoniaque et extatique ", ressort profond de l'œuvre de Hofmannstahl et Strauss, selon le compositeur lui-même.
Elle fait pâlir les autres acteurs en raison sans doute de l'orientation donnée au drame par Karl Böhm, qui interprète l'œuvre de Strauss d'une manière merveilleusement lisible, sans jamais couvrir les voix, avec un orchestre de l'Opéra ductile, transparent, superbe. L'âge, peut-être, l'a amené à cette vision lumineuse, presque sereine (jusqu'à l'épouvantable scène finale, portée à son plus haut niveau) de cette partition, qui paraissait jadis brutale, faite de coups de poing en pleine figure, constamment paroxystique, d'une intensité et d'une sauvagerie insoutenables.
Jacques Lonchampt
3 juin 1974 : Elektra. Paris, Palais Garnier. Bohm. Birgit Nilsson (Elektra). Rysanek. Krause. Cassilly. Ludwig.
7 juin 1974 : Elektra. Paris, Palais Garnier. Bohm. Birgit Nilsson (Elektra). Rysanek. Krause. Cassilly. Ludwig.
12 juin 1974 : Elektra. Paris, Palais Garnier. Bohm. Birgit Nilsson (Elektra). Rysanek. Krause. Cassilly. Ludwig.
16 juin 1974 : Die Walkure. Munich Nationaltheater. Birgit Nilsson (Brunnhilde).
8 juillet 1974 : Rome. Birgit Nilsson chante en public : Ah, perfido (Beethoven), accompagnée par l'orchestre symphonique de la RAI sous la direction de Wolfgang Sawallisch. ENREGISTREMENT LIVE.
31 juillet 1974 : Aix en Provence. Concert de clôture du Festival consacré à Wagner. Birgit Nilsson y chante, malgré une trachéite, l'air d'entrée d'Elisabeth (Tannhauser), la mort d'Isolde et la scène finale du Crépuscule des dieux.
Début août 1974 : Monaco. Cour du Palais Princier. Concert Wagner sous la direction de Lovro von Matacic. Birgit Nilsson chante la mort d'Isolde et la scène finale du Crépuscule des dieux.
29 août 1974 : Elektra. Édimbourg (tournée de l’ opéra de Stockholm). Klobucar. Ericson. Birgit Nilsson (Elektra). Lindholm. Hoiseth. Saeden.
1 septembre 1974 : Elektra. Édimbourg (tournée de l’ opéra de Stockholm). Klobucar. Ericson. Birgit Nilsson (Elektra). Lindholm. Hoiseth. Saeden. ENREGISTREMENT LIVE.
6 septembre 1974 : Elektra. Édimbourg (tournée de l’ opéra de Stockholm). Klobucar. Ericson. Birgit Nilsson (Elektra). Lindholm. Hoiseth. Saeden.
8 septembre 1974 : Stockholm Concert Hall. Birgit Nilsson, Geoffrey Parsons (piano). Seven songs op. 17, five songs op 37, seven Runeberg songs (Sibelius), Vier Lieder, Acht Gedichte aus letzte Blätter, Fünf Lieder (Richard Strauss), oeuvres de Frumerie, Rangström, Grieg, Melartin, Sieczynski. ENREGISTREMENT LIVE.
12 septembre 1974 : Tosca. Staatsoper Vienne. Klobucar. Birgit Nilsson (Floria Tosca). Raimondi. Waechter.
15 septembre 1974 : Fidelio. Staatsoper Vienne. Swarowsky. Spiess. Birgit Nilsson (Leonore). Helm. Nocker. Kreppel. Holm.
22 septembre 1974 : Die Walkure. Bunka Kaikan Tokyo. Birgit Nilsson (Brunnhilde).
26 septembre 1974 : Die Walkure. Bunka Kaikan Tokyo. Birgit Nilsson (Brunnhilde).
11 octobre 1974 : Tristan und Isolde. Opéra de San Francisco. Varviso. Birgit Nilsson (Isolde). Minton. Vermeersch. Thomas. Neill. Moll. ENREGISTREMENT LIVE.
15 octobre 1974 : Tristan und Isolde. Opéra de San Francisco. Varviso. Birgit Nilsson (Isolde). Minton. Vermeersch. Thomas. Neill. Moll.
19 octobre 1974 : Tristan und Isolde. Opéra de San Francisco. Varviso. Birgit Nilsson (Isolde). Minton. Vermeersch. Thomas. Neill. Moll.
24 octobre 1974 : Tristan und Isolde. Opéra de San Francisco. Varviso. Birgit Nilsson (Isolde). Minton. Vermeersch. Thomas. Neill. Moll.
27 octobre 1974 : Tristan und Isolde. Opéra de San Francisco. Varviso. Birgit Nilsson (Isolde). Minton. Vermeersch. Thomas. Neill. Moll.
10 novembre 1974 : Turandot. Newark New Jersey. Silipigni. Domingo. Birgit Nilsson (Turandot). Albanese. Dworschak. ENREGISTREMENT LIVE.
13 novembre 1974 : Tosca. Los Angeles. Rudel. Birgit Nilsson (Floria Tosca). Carreras. Fredriks. ENREGISTREMENT LIVE.
19 novembre 1974 : Diffusion TV du film de Pierre Jourdan TRISTAN UND ISOLDE avec Karl Bohm, Birgit Nilsson, Jon Vickers, Ruth Hesse, Walter Berry, Bengt Rundgren, Horst Laubenthal. Ce film a été tourné à Orange en juillet 1973.
27 novembre 1974 : Die Gotterdammerung. Opéra de Chicago. Leitner. Birgit Nilsson (Brunnhilde). Cox. McIntyre. Rundgren. Altmeyer. Reynolds. Van Ginkel.
3 décembre 1974 : Die Gotterdammerung. Opéra de Chicago. Leitner. Birgit Nilsson (Brunnhilde). Cox. McIntyre. Rundgren. Altmeyer. Reynolds. Van Ginkel.
6 décembre 1974 : Die Gotterdammerung. Opéra de Chicago. Leitner. Birgit Nilsson (Brunnhilde). Cox. McIntyre. Rundgren. Altmeyer. Reynolds. Van Ginkel.
19 décembre 1974 : Salomé. Concert Carnegie Hall. Solti. Birgit Nilsson (Salomé). Bailey. Ulfung. Hesse. Shirley. ENREGISTREMENT LIVE.
Mise à jour : Pierre Marchais 20231206